Rédaction SEO : le guide pour écrire des articles optimisés

Le SEO est un canal d’acquisition exceptionnel : efficace, scalable. Mais c’est aussi un canal très exigeant. La rédaction Web demande rigueur et maîtrise ! Dans ce guide, je vous explique pas à pas comment rédiger des articles SEO. Identification et choix des mots-clés, structure… Voici les bases à connaître pour réussir son référencement naturel.

Dans un précédent article, je vous ai donné toutes les clés pour écrire un article de blog comme un pro. Structure, méthode d’écriture, etc.

Mais à quoi bon rédiger un excellent article si personne ne le lit ?

Eh oui, un bon article est aussi un article pensé SEO !

Dans ce guide, je vais donc vous partager les best practices pour optimiser vos contenus.

Au programme :

  • Identifier les bons mots-clés (méthodes, outils)
  • Structurer son article « SEO friendly »
  • Comment « pousser » son nouveau contenu sur Google

À noter. Ici, on parlera surtout de Google, le numéro 1 des moteurs de recherche.

Bien sûr, il ne faut pas non plus négliger les autres moteurs comme Bing, deuxième moteur le plus utilisé en France. Séduisant de plus en plus d’internautes, Bing fournit aussi les résultats de certains moteurs alternatifs tels que Ecosia, le « planteur » d’arbres. Celui-ci totalise aujourd’hui 3,9 millions d’utilisateurs actifs par mois en France, sur 15 millions au total.

SEO : pourquoi c’est important ?

Imaginez : vous faites vos courses et vous êtes au rayon pâtes. Vous voulez des coquillettes. Quel paquet allez-vous prendre ? Probablement celui devant vous, celui en tête de gondole.

Eh bien Google est comme un supermarché, avec des milliards de produits présentés. Et si vous souhaitez être sélectionné par les internautes, vous devez donc bien vous positionner dans les résultats de recherche.

Comment faire ?

Grâce à la magie du SEO (Search Engine Optimization).

Comment fonctionne Google ?

Notre ami Google a un objectif : satisfaire les besoins de ses utilisateurs. Lorsque ces derniers effectuent une requête, il veut leur recommander les contenus qu’il estime pertinents pour eux.

Votre but sera donc d’envoyer un maximum de signaux positifs :

Ce sont vos mots-clés utilisés dans votre texte (ceux qui tapent les utilisateurs du moteur de recherche). Mais aussi votre structure : fluidité, présentation des informations, etc. Oui, Google ne se contente plus d’analyser seulement les mots-clés.

Pour faire très simple, lorsque vous publiez un article, Google va envoyer une armée de petits robots qui vont crawler votre page. Ils vont regarder si oui ou non votre contenu est suffisamment qualitatif pour être mis en avant auprès des internautes.

SEO : comment identifier les bons mots-clés ?

Première étape de la rédaction SEO : choisir les bons mots-clés. Cette phase est cruciale pour votre référencement.

Vous devez définir votre mot-clé principal – il doit correspondre à votre sujet – ainsi que vos mots-clés secondaires (de longue traîne) pour travailler un univers sémantique spécifique. Les mots-clés de longue traîne, incorporés dans votre article, contiennent au moins trois mots.

Un bon mot-clé, c’est quoi ?

Il doit bien sûr être recherché. Opter pour des termes qui ne sont jamais saisis par les internautes ne sert strictement à rien.

Attention toutefois aux mots-clés trop populaires, ceux ayant un fort potentiel de trafic. La concurrence étant très rude, vous risquerez de vous noyer dans la masse.

Un bon mot-clé est également un mot-clé pertinent pour votre audience cible, votre persona.

Exemple : si vous vendez un logiciel pour les comptables, le mot-clé phare serait « logiciel de comptabilité ».

Mais ce mot est bien trop générique : en plus d’être loin dans les résultats, vous n’aurez pas le trafic le plus qualifié. Les comptables ne tapent que très rarement ce terme sur Google. Ils recherchent quelque chose de plus précis.

La question que vous devez vous poser n’est pas « Qu’est-ce qui amènerait le plus de trafic sur mon site ? » mais plutôt « Quels termes mon audience cible rechercherait-elle ? »

Les mots-clés que vous allez choisir doivent donc répondre à ces trois critères :

  • Intérêt
  • Faisabilité (concurrence)
  • Pertinence

Rédaction SEO : la recherche des mots-clés

Si vous avez bien fait votre travail de persona, vous devez connaître parfaitement votre audience cible : quel vocabulaire utilise-t-elle ? Quels sont les termes qu’elle écrirait sur le moteur de recherche ? Quelles questions se posent-elles avant de venir sur votre site ? Etc.

Si ce n’est pas le cas, je vous invite à lire cet article sur le persona : c’est quoi et comment le définir

Plusieurs méthodes pour identifier vos mots-clés

La recherche simple sur Google (Google Suggest)

Vous pouvez tout simplement taper vos requêtes dans le moteur de recherche. Dans la barre, il vous fera des suggestions de recherches populaires. Il vous donnera un aperçu des articles publiés, ainsi que le nombre de résultats. Vous pourrez ainsi voir quels termes sont utilisés, et analyser la concurrence.

Astuce. Dans la barre de recherche, utilisez la syntaxe « allintitle : » Vous obtiendrez le nombre de résultats en fonction d’un mot-clé (et seulement les articles ayant dans le titre le mot-clé).

Exemple pour « article blog ».

SEO : la recherche sur Google pour connaître la popularité de sa requête.

Pour ces recherches « manuelles », je vous conseille de les effectuer en navigation privée pour éviter la personnalisation par défaut.

Vous pouvez également taper : Comment, Quel, Quoi ou Quand + votre mot-clé principal ciblé.

Les recherches associées de Google

En bas des pages de résultats de Google, vous trouverez un bloc intitulé « Recherches associés ». Celui-ci contient d’autres expressions clés de longue traîne recherchées par les internautes.

SEO : regarder les recherches associées pour identifier ses requêtes.

Utiliser des outils SEO

Certains outils vous donneront des infos plus précises sur les mots-clés : volume de recherche, concurrence, pertinence, etc.

Voici une liste non exhaustive :

Exemple avec Ahrefs (essai de 7 jours pour $7) :

Dans le Keyword Explorer, saisissez le mot-clé ciblé :

Rédaction SEO : ahrefs, un outil SEO pour identifier le potentiel de ses mots-clés ciblés.

Arhefs vous donnera toutes les informations nécessaires (difficulté, volumes de recherche, concurrence, etc.), ainsi que d’autres mots-clés liés à votre recherche (Keywords Ideas).

Vous pouvez également installer des extensions sur votre navigateur comme Keyword Surfer. Cet outil est gratuit. Il suffit de taper un mot-clé dans la barre de recherche de Google pour voir apparaître les volumes de recherche associés.

Exemple pour logiciel de comptabilité :

SEO : Keyword Surfer, une extension pour connaître le volume de recherche de ses mots-clés ciblés.

Keyword Surfer vous propose également une liste de requêtes similaires avec leur volume.

SEO : Keyword Surfer, une extension pour identifier ses mots-clés.

« Espionner » ses concurrents

Si vos concurrents ont bien fait leur job, ils ont sûrement pris le temps de rechercher les mots-clés sur lesquels ils devaient se positionner pour leurs Ads. Ils ont déjà testé plusieurs mots-clés et n’ont gardé que les meilleurs.

Pour ce faire, vous pouvez aussi utiliser Ahrefs (un des meilleurs outils selon moi).

Sur Ahrefs, entrez le nom de domaine de votre concurrent.

Rédaction SEO : arhefs, l'outil pour analyser les mots-clés utilisés par ses concurrents

Dans le menu de gauche, cliquez sur « PPC Keywords ».

Rédaction SEO : arhefs, l'outil pour connaître les mots-clés utilisés pour les Ads de ses concurrents

Exportez les données extraites vers Excel ou Google Sheets (onglet Ads).

Recherchez ensuite les « Organic Keywords », les mots-clés SEO. Toujours dans le menu de gauche.

Rédaction SEO : arhefs, l'outil pour connaître les mots-clés SEO par ses concurrents

Vous pouvez sélectionner les mots-clés à fort potentiel en précisant les positions (de 1 à 3).

Rédaction SEO : arhefs, l'outil pour connaître les mots-clés les plus performants de ses concurrents.

Exportez enfin toutes ces nouvelles données dans votre fichier Excel ou Google Sheet (onglet mots-clés SEO). Analyser tous les mots-clés et prenez les plus pertinents pour vous.

Un article bien optimisé SEO est un article bien structuré

Un des paramètres essentiels en SEO est la structure de votre article.

Rappelez-vous, les petits robots de Google crawlent votre page et s’assurent que votre contenu soit assez qualitatif pour le mettre en avant. Et sa structure est tout aussi importante. Elle doit être lisible et intelligible, aussi bien pour les robots que pour les visiteurs.

Dans un précédent article, nous avons vu la structure d’un article de blog : titre, chapô, accroche, paragraphes, etc. Voyons maintenant comment « optimiser » cette structure en SEO.

Le titre (balise H1)

Il doit contenir votre mot-clé principal.

Le chapô

Le chapô est le texte placé juste en dessous de votre titre. C’est en quelque sorte le synopsis de votre article. Il permet au lecteur de prendre rapidement connaissance de votre contenu.

Il doit contenir votre mot-clé principal et vos mots-clés secondaires.

L’accroche

Ici, il faut planter le décor pour vos lecteurs et… Google ! Il doit comprendre de quoi vous parler rapidement. Il doit aussi connaître la solution à la problématique posée.

« Tout le contenu compte, bien évidemment. Toutefois, Google a tendance à accorder plus de poids au contenu mis en avant dès le début. Il ne faut donc pas négliger tout ce qui est « above the fold », au-dessus de la ligne de flottaison. »

Timothée Allemmoz, expert SEO chez Growth Room.

Les sous-titres (H2, H3, H4, H5, H6)

Ils structurent votre article et doivent comprendre votre mot-clé principal et/ou vos mots-clés secondaires.

Le corps du texte

La présentation de votre article a aussi son importance.

  • Mettre des informations sous forme de liste. En plus de faciliter la lecture, « Google aime bien ce type d’informations pour le mettre sur la position 0 », explique Timothée.
  • Mettre en gras les informations importantes et certains mots-clés et expressions clés. Un mot mis en gras (balise <strong>) a plus de poids pour les moteurs de recherche. Vous améliorerez la pertinence de votre contenu aux yeux de Google. Attention toutefois à ne pas mettre en gras vos balises <Hn> à savoir les balises <H1>, <H2>, etc. Elles mettent suffisamment votre texte en exergue.

À noter. Vous pouvez tout à fait rédiger des articles longs. Google les apprécie fortement, car plus un visiteur restera longtemps sur votre page, plus il considérera votre contenu. Le moteur de recherche estimera qu’il est pertinent pour les internautes.

Les images

Les visuels, qui permettent d’habiller et d’aérer votre contenu, ne doivent pas être négligés.

L’erreur la plus courante : insérer des images sans changer leur nom.

Ici, vous devez compléter le nom de votre fichier ainsi que son attribut alt. Rappelons que Google a une catégorie appelée « Google Images ». Les internautes pourront retrouver votre article via vos visuels.

Cette tâche peut toutefois s’avérer fastidieuse si vous avez beaucoup d’images.

Sur son site hello-papaye.com, Timothée a récemment publié un article très intéressant sur « Les plugins WordPress indispensables en SEO ». Et parmi eux, on retrouve « Image SEO ».

« Ce plugin va vous faire gagner un temps considérable puisque lorsque vous uploadez votre photo sur votre site, le plugin va « reconnaître » l’image et va modifier le nom du fichier et renseigner son attribut alternatif. »

Timothée Allemmoz, expert SEO chez Growth Room.

Le CTA

Votre article doit comprendre un CTA (Call To Action) clair et pertinent. L’idéal est d’inciter les internautes à laisser un commentaire.

« Les commentaires sont pris en compte comme contenu. Google en tient compte et il ne faut pas les négliger. »

Timothée Allemmoz.

Le maillage interne (liens internes)

N’oubliez pas d’insérer des liens internes dans votre article, des liens renvoyant vers d’autres contenus ayant la même thématique.

Google a en effet tendance à privilégier des sites qui ont couvert un sujet en détail. Si deux sites ont écrit sur des gourdes, le moteur de recherche va mettre en avant celui qui en a parlé le plus.

La technique du cocon sémantique est un parfait exemple d’un maillage interne optimisé, retrouvez en détails pourquoi et comment en créer un !

Deux avantages :

  • Les robots pourront indexer à nouveau vos anciens articles.
  • Vous diminuerez votre taux de rebond. Un faible taux de rebond est un très bon indicateur pour Google. Il considérera vos contenus comme étant très qualitatifs.

« Si vous avez publié beaucoup d’articles, faites une simple recherche dans votre CMS ou tapez sur Google « site:domaine.com mot-clé »

Timothée Allemmoz

Combien de liens internes mettre ?

Pas de limite. Mais évitez d’en mettre dix milles. Votre texte doit être agréable à lire.

À noter. En mettant un lien au début de votre article, vous lui donnerez énormément d’importance. Ce contenu « recommandé » aura beaucoup de poids. Google en tiendra compte.

Les liens externes

Les liens externes, aussi appelés liens sortants, sont des liens pointant vers d’autres sites. Ceux-ci sont également importants.

Si vous n’en mettez pas, vous enverrez un signal négatif à Google qui, pour rappel, ADORE le partage de connaissances. Encore une fois, il souhaite donner le meilleur à ses utilisateurs. Ne passez donc pas outre !

Pour les liens sortants, n’oubliez pas de cocher la case « Ouvrir dans une nouvelle fenêtre » afin de ne pas perdre votre lecteur.

Combien de liens sortants mettre ?

Pas de limite non plus. Évitez toutefois d’en mettre beaucoup pour éviter la fuite de vos visiteurs. Aussi, plus vous en mettrez, plus vous vous décrédibiliserez aux yeux de vos lecteurs.

Conseil. Veillez à mettre des liens sortants de qualité !

Évaluer son contenu

Vous avez bien bossé jusqu’ici, mais votre contenu est-il vraiment bien optimisé ?

Avant de le publier, faites un petit audit SEO. Vous aurez sûrement besoin de faire quelques ajustements.

Si vous utilisez WordPress, Yoast SEO vous indiquera si tout est bon ou non (point vert, orange ou rouge). Il vous suggérera des modifications. En revanche, ce plugin n’est pas le plus performant (surtout la version gratuite).

Vous pouvez vous aider d’autres outils comme 1.fr ou YourText.Guru.

« J’aime beaucoup YourText.Guru car il donne un graphique avec une courbe qui va du vert au rouge et chaque point vertical représente un mot-clé à utiliser dans son contenu. Il indique si on est en sous-optimisation ou en sur-optimisation. Cet outil est très visuel. Rapidement, on peut savoir si notre contenu est bon ou non. »

Timothée Allemmoz

YourText.Guru propose également des mots-clés, des idées de contenu, d’analyser la concurrence, etc.

SEO : YourText.Guru l'outil pour connaître l'optimisation de son article.
Capture d’écran / YourText.Guru

La Metadescription

Avant d’appuyer sur le bouton « publier », n’oubliez pas non plus votre Metadescription. Votre mot-clé principal doit être présent et/ou s’appuyer sur l’univers sémantique de celui-ci.

Elle doit être suffisamment explicite et inciter au clic. Après le titre, c’est la deuxième chose que lisent les internautes !

L’URL de votre article

Pensez également à votre URL.

Votre URL doit comprendre votre mot-clé principal. Celui-ci doit être placé en premier, juste après votre nom de domaine. Votre URL ne doit pas contenir des symboles spéciaux ni des accents.

Nouvel article : comment le faire remonter plus vite ?

En SEO, il ne faut pas être pressé. Lorsque vous publiez un article, celui-ci peut mettre des semaines, voire des mois à remonter.

3 astuces pour lui donner un petit coup de pouce :

  • L’indexer. « Un fois que l’on a publié son article, on prend son URL. On le met dans sa Google Search Console, et on demande une indexation. Il faut faire ça à chaque fois que l’on publie un nouvel article. On peut faire de même sur Bing Webmaster Tools », explique Timothée.
  • Faire des liens vers son nouvel article (anciens articles qui ont de l’autorité). Nous l’avons vu précédemment.
  • Faire des backlinks

L’importance des backlinks en SEO

Qu’est-ce que des backlinks ?

Les backlinks sont des liens d’autres sites pointant vers votre site.

Exemple : Michel écrit un article et fait un lien vers votre article. Il vous recommande comme contenu qualitatif.

Les backlinks sont également des signaux positifs pour Google. Ils sont gage de confiance. Google considérera votre site fiable, qu’il fait autorité. Et plus un site possède des backlinks, plus sa popularité augmente aux yeux de Google. Il vous fera donc remonter plus facilement.

Si la concurrence dans votre domaine est trop forte, ces liens vous aideront à prendre le lead.

« Il est très difficile de ressortir dans une recherche concurrentielle sans backlinks. Il existe des outils comme SEObserver qui permettent d’avoir rapidement une idée du profil de backlinks de n’importe quel site se positionnant dans les résultats de Google pour une requête donnée. Ceux en première position sont souvent ceux qui ont le plus de liens qualitatifs. »

Timothée Allemmoz

Comment avoir des backlinks ?

Si votre contenu est qualitatif, on vous recommandera. Après, c’est au petit bonheur la chance. Vous pouvez en revanche en demander, faire un deal avec une autre entreprise. Les demandes d’échanges se font régulièrement, alors n’hésitez pas. Bien sûr, ne proposez pas à une entreprise qui ne verra aucune pertinence pour elle.

À noter. Les backlinks doivent être qualitatifs. Ne faites pas n’importe quoi ! L’algorithme de Google étudie également la qualité des autres sites.

Partager son article

Votre article est publié, il faut maintenant le partager pour lui donner de la visibilité. Ce partage ne vous fera pas remonter sur Google, il vous apportera seulement du trafic. En revanche, sachez que Pinterest peut vous aider.

« Les liens sur Pinterest ne sont pas négligeables », assure Timothée.

Optimiser ses anciens contenus

Une fois vos articles publiés, n’oubliez pas de les optimiser régulièrement (mise à jour, ajout de nouvelles informations, etc.). Google donne autant d’importance à un article modifié qu’un nouveau contenu. Vous améliorerez votre structure interne et donc votre réputation vis-à-vis de Google.

Vous connaissez maintenant les bases pour rédiger un article « SEO Friendly ». Alors oui, entre la rédaction et l’optimisation, il y a beaucoup de travail. Un article ne peut s’écrire et être publié en moins d’une heure. Passez du temps dessus, les résultats n’en seront que positifs !

Sachez toutefois qu’il n’y a pas de recette magique en SEO.

« Il faut tester, tester et encore tester », rappelle Timothée.

À vous de jouer !

En plus du SEO, il existe beaucoup d’autres canaux d’acquisition scalables, et c’est notre mission de vous les trouver chez Growth Room ! Vous pouvez nous contacter à welcome@growthroom.co